Le cours de fin juillet-début août 1922
Je fini de mettre en ligne ce jour, une troisième traduction française du « Cours d’économie nationale » que Rudolf Steiner donna en juillet et août 1922.
C’est une version assez littérale comme mes autres traductions et qui ne sera revue que d’ici 2022. Mais ici cela a son importance, car ce cours fait l’objet de bien des interprétations, y compris chez mes collègues précédents. Merci par avance à tous ceux qui se saisiront du sujet et le porterons plus loin et plus largement avec nous dans le sens d’améliorations.
Dans le petit cercle des proches de l’institut, nous savons depuis deux ou trois ans
que ce cours d’économie, n’est pas le premier que tint Rudolf Steiner. Il y aurait eu un « pré-cours »… Sous peu paraitra en allemand le cours d’économie qu’il donna aux conseils d’entreprise en 1919. Ces conseils d’entreprises dépeints récemment par un universitaire allemand comme dans la ligne de l’impulsion de la commune de Paris en 1871 alors que le premier Reich allemand avait été proclamé à Versailles quelques semaines auparavant.
Probablement que la thèse qui tendait à le détacher de la proposition de tri-articulation, parmi toutes ces thèses répétées à loisir par des personnalités ne l’ayant donc pas travaillé à fond, et qui disent aussi que la tri-articulation était pour un « créneau historique » que R. Steiner lui-même aurait déclaré refermé, se verra invalidée, à un moment où beaucoup ont l’impression que des questions d’alors, ou de l’entre deux guerres, tendent à se poser à nouveau à un échelle plus pressente encore…
Dans la dernière conférence, au moment de prendre congé de ses étudiants, n'indique-t-il pas que cette soif de nature, ce lien perdu à la nature qui en quelque sorte "tenaille" la sensibilité écologique, devrait être satisfait par une nouvelle organisation monétaire...
Comme si donc, le cours du monde attendait encore aujourd'hui après quelque chose… mais cherche dans la mauvaise direction.
N’en déplaisent à tous ceux qui répètent à loisir, ce qui les arrange dans R. Steiner : « la tri-articulation viendrait d’elle-même… »
Mais oubliant que c'est en : « apportant révolutions, guerres, chaos. »
A quoi cela sert-il alors de prôner la connaissance de soi, si elle ne devient pas aussi connaissance du monde ? De prôner les sciences sociales sans vraiment s'atteler au maniement de science sociale qu'a eu Rudolf Steiner ? Préférant des successeurs plus avenants et le réservant à un futur lointain ?
Si le quotidien demande de multiples concessions, la pensée ne saurait s'en satisfaire.
Ou bien vise-t-on déjà finalement autre chose ?
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