En matière de science sociale anthroposophique, un des sujets, finalement le plus difficile, est de se former un jugement correct, certes de la vie de l'économie, aussi de la vie politique, mais finalement surtout de la vie de l'esprit dans la société. Car cette vie de l'esprit, d'où devrait provenir le développement maitrisé de l'ensemble, est peut être plus fortement partagée encore que les deux autres entre survivance de vieilles formes théologiques apportant un réconfort momentané parce qu'extérieur, à l'impuissance de l'âme à se mouvoir dans ce que façonne l'esprit du temps à l’œuvre dans la société d'ensemble, et aspiration à y trouver sa place par la rencontre de l'autre, où peut se manifester la vie de l'esprit réelle actuelle.
La mise à jour de la partie "jugement social" de notre collection "Questions fondamentales" peut être une contribution a se situer correctement.
jeudi 22 juin 2017
dimanche 18 juin 2017
Economie (suite) : structures de pouvoir
une série d’essais de Stephan Eisenhut
sur la composition du cours d'économie nationale de R. Steiner,
15 ème essai : « La chrétienté » ou « Europe »
avril 2017
Sur l'apparition de structures de pouvoir et comment elles peuvent être surmontées.
La vie de l’esprit a une tendance propre à générer des structures de pouvoir...
jeudi 1 juin 2017
Le syndicat des maisons de location
Né en 1983 dans les squats étudiants du Quartier Vauban à Freiburg en Breisgau laissé par les armées françaises d'occupation
le syndicat des maisons de location
est très probablement aussi un enfant spirituel du mouvement de tri-articulation parmi les plus rigoureux.
Notamment par l'influence qu'aura probablement eue Hans Georg Schweppenhäuser qui enseigna dans cette ville.
Une filiation cette fois sur un plan conceptuel, plus que spirituellement partisane.
N'est-il pas intéressant que des milieux anarchistes constructifs aient adoptés et actualisés des cheminements d'organisation sociale qu'on doit à l'auteur de "Philosophie de la liberté", lui même ami de John Henry Mackay, qui fut le témoin de son premier mariage et qui consacra une grande partie de sa vie à sortir "L'unique et sa propriété" de Max Stirner de l'oubli. Cet ouvrage dont R; Steiner dit :
"Ce sentiment de souffrance doit être disponible en ceux qui ont vécut leur jeunesse dans le temps où le livre de Stirner était oublié. Car ce n'est pas égal , dans quelle année de vie on laisse agir un livre sur soi. L'effet que fait un livre sur nous dans le milieu de la vingtaine ne peut pas être éveillé dans un âge plus tardif. Et ainsi maints parmi nous l'éprouverons comme une grande perte que l'ainsi nommé esprit du temps leur a retiré au bon moment l' "unique et sa propriété"".
(voir https://www.triarticulation.fr/Institut/FG/SamF/10032211219197102071898.html)
Plus intéressant encore est quand cela commence à servir de modèle au sein même du mouvement anthroposophique, lorsqu'à été dit d'une tribune : "Nous avons trouvés de gentils anarchistes".
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