Yves Charles Zarka
"Nous appartenons à la terre"
se laisse peut être submerger pas l'émotion archaïque que peut susciter la formule.
Il met pourtant à juste titre sur le même plan propriété privée et collective, et parle bien de la sortir de la vénalité. Il prouve qu'il a des notions générales de tri-articulation que nos spécialistes locaux de l'acquisition collective de foncier ont encore du mal à prendre en compte, et encore moins à communiquer. Il oublie cependant de relever dans les extraits qu'il cite de Zarka que celui-ci parle bien "d'inappropriabilité" là ou Rudolf Steiner semble bien n'avoir aucun problème, peut être même au contraire, avec une propriété, mais transmissible non vénalement.
Alors, quand ces jours viendront enfin, par la force propre à la réalité, c'est seulement aux capacités de celui qui peut la mettre en valeur que reviendra le sol. Aussi longtemps qu'il pourra le mettre en valeur. Le sol, mais par la suite aussi un jour tout moyen de production. Et cela avec même moins d'administration publique qu'aujourd'hui, mais de capable à capable. (Chacun trouvera à approfondir cela sur notre page thématique "foncier").
La tri-articulation, il ne suffit pas de la reconnaitre et de l'identifier un peu trop vite dans la bouche de ceux qui l'ignorent parce qu' ému par une belle formule, mais bien de se demander où est le début d'un concept viable dans ce qui est dit.
On commencera donc enfin à les cultiver. Ce merveilleux organisme vivant qu'est la Terre, mérite bien cela.
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