samedi 30 novembre 2013

Intérêt et vieillissement de l'argent

Alors que Steiner d'une part tient l’intérêt pour justifié, il s’investit d’autre part pour la création d'un argent vieillissant. Depuis lors la plupart des tri-articuleurs n’ont pas retenu cette tension. Soit ils rejettent - comme Silvio Gesell – les intérêts et donc préconisent à cause de cela un argent vieillissement -. Ou ils tiennent - comme Steiner – les intérêts pour justifiés, mais ne comprennent pas pourquoi il a encore besoin d'un argent vieillissant. Veut-on comprendre Steiner, ainsi donc on ne doit pas seulement se rappeler ce qu'il dit de l'argent dans le chapitre précédent, mais aussi comment là, argent et monnaie doivent œuvrer ensemble avec le capital, respectivement les moyens de production. Voit-on de cela que Steiner considère les moyens de production utilisables comme la base concrète de la monnaie, ainsi il semble être d'accord avec Silvio Gesell de son rejet de l'étalon-or. On peut...


Voir la suite dans les 11 extraits de la collection 4 sur 

LA VIE ECONOMIQUE ASSOCIATIVE

mercredi 27 novembre 2013

Le mouvement pour la triarticulation 1917 - 1922 et sa signification actuelle

Devant le récent séminaire public annuel (voir programme ci-dessous) du Mouvement pour l’agriculture biodynamique regroupant environ soixante dix personnes venues de toute la France et consacré à l’avenir de la biodynamie en France et où étaient présents plus de jeunes que d’habitude, lors des dernières interventions laissées à la salle, une personnalité connue (dans le milieu anthroposophique) prend la triarticulation sociale comme exemple d’une de ces recettes ne pouvant rien apporter à la vie sociale.
Bien que comprenant qu'on puisse souvent être confronté à de telles situations dans le domaine de réalisations s'inspirant de l'oeuvre de R. Steiner (et comme méthode agricole, justement, l'agriculture biodynamique y est aussi fortement exposée), il est quand même dommage et symptomatique d'une profonde méconnaissance de la triarticulation -que R. Steiner plaçait sur le même pied que son anthroposophie au point de lui dédier à part égale le sous titre de son hebdomadaire "Das Goetheanum" -, soit citée comme exemple négatif à l'issue d'une journée dont le point central fut une intervention de Marc Desaules fortement inspirée d'une partie du corpus conceptuel de cette dernière. Lui-même appelant d'ailleurs de ses vœux, comme (seul ?) avenir pour l'agriculture biodynamique, que se constitue un mouvement économique associatif au moins équivalent.
Il me semble difficile de pouvoir imaginer le faire sans qu'en même temps se développe une claire conscience de ce que Steiner appelait la triple articulation de l'organisme social ... et de sa réalité historique, jusqu'à aujourd'hui.
J'ai donc, espérant y contribuer modestement par ce site, revu la traduction de :

jeudi 14 novembre 2013

Le mystère de l'espace intermédiaire

Conférence de Johannes Mosman le 17 février 2013 lors du congrès de la section de la jeunesse au Goetheanum.


Par le travail et la consommation, chaque humain sur cette terre est lié à l'autre aujourd'hui de manière invisible. De la forme de ce qui se forme en cela entre les humains, dépend directement l'existence de l'individu. Actuellement, cependant, cet espace intermédiaire repose complètement en dehors de notre conscience, et se forme sans notre intervention volontaire. Qu'est-ce qui relie donc les individus à l'économie mondiale ? Et comment pouvons-nous nous y éveiller et donner à l'espace intermédiaire la direction de notre volonté à partir de l'intérieur vers dehors, plutôt que sans succès continuellement fixer un « cadre » du dehors? Vis-à-vis de l'idéologie régnante d'une « main invisible » qui pourrait être « réglée » par l'État, doit ici être montré un chemin pratique comment l’humain peut rendre visible l’« invisible », et peut façonner l'économie de sa source. 
Johannes Mosman - Le mystère de l'espace intermédiaire, pour la section des jeunes au Goetheanum.

mardi 12 novembre 2013

Argent et monnaie...dans la collection 4

Au lieu de tenir la politique monétaire pour une tâche d’État et la circulation du capital pour une question de marché, Steiner pose tout sur sa tête. Pour la monnaie, l'économie mondiale doit être elle-même responsable. Mais le capital doit être pris en charge par la vie de l’esprit, et par là devenir invendable. Si on regarde plus exactement les raisons de Steiner, alors deviendra vite évident que l’un ne va pas sans l'autre...

On trouvera la suite avec 22 nouveaux extraits de R. Steiner sur ce thème à la rubrique : 

Argent et monnaie

de la collection 4 : LA VIE ECONOMIQUE ASSOCIATIVE

lundi 11 novembre 2013

LES NERFS...tous sensitifs? ...ET LA SOCIÉTÉ.

Chers amis,
« Il n'y a pas de nerfs moteurs. Chaque processus de nerf est en vérité seulement capteur, aussi les moteurs putatifs. Que l'humain ne puisse pas bouger une partie du corps lorsque certains nerfs sont blessés, prouve exactement cela : de ce dont il n'a pas de perception, cela l'humain ne peut aussi le saisir. Cela ne prouve pas tout de suite que le donneur d'impulsion est à trouver dans le système nerveux. L'impulsion coïncide bien plus avec certains processus métaboliques dans le muscle. Le sujet ne siège pas dans le cerveau, mais saisit l'os pour ainsi dire de l'extérieur, directement et sans médiation. La relation entre l'esprit et la matière n'est pas causale, mais la substance est une manifestation de l'esprit ».
Ceci est à peu près l'idée de base que Rudolf Steiner oppose à

1917 - Année initiale de l'idée de triarticulation

L'année 1917

À la mémoire d’un événement spirituel et historique mondial par Hella Wiesenberger