mardi 31 décembre 2013

1914

 Il y a 100 ans, l'année de Rudolf Steiner...

... du début de l'année à la mobilisation.

(.... suite de l'année au cours du 2ème trimestre.)

samedi 28 décembre 2013

Fondements et méthode 4/4


Les fondamentaux - Comprendre les différentes sciences- Antoine Dodrimont

Sur la base de ses trois précédents essais, l'auteur situe les sciences de l'esprit par rapport aux sciences de la nature. Et conclu notamment à l'aide d'une citation de R. Steiner, Une théorie de la connaissance chez Goethe :

"(...)Ce qu'il est pour lui-même, ce qu'il est parmi ses semblables, dans l'Etat et dans l'Histoire, ne doit pas être soumis à une détermination extérieure. Ce que l'homme est, il doit l'être par lui-même. La manière dont il s'intègre à la structure du monde dépend de lui. Il doit connaître le monde de l'esprit pour déterminer, en fonction de cette connaissance, comment il y participera. C'est ici que prend source la mission de la psychologie, de l'ethnologie et de l'histoire."

Si "Staat" est bien l'Etat, "Volkskunde" est probablement plus large que la stricte "éthnologie" pour laquelle le lexique (f>a) propose "Völkerkunde" et "Ethnologie" que donc l'allemand connait mais que R. Steiner n'utilise pas ici. Il est aussi douteux qu'il l'emploie au sens d' étude des folklores comme certains lexiques (a>f).
A partir de la science de l'esprit, R. Steiner propose justement aussi toute une "Kunde", un "enseignement" sur les âmes des différents peuples, comme il le fait très précisément pour l'Etat dont il situe justement les limites si l'être humain doit un jour pouvoir faire sa place en tant que tel dans l'organisme social, c'est à dire entre "ses semblables" et "l'histoire". Et cela il l'appelle la triarticulation de l'organisme social.

Il pourrait donc être du plus haut intérêt de poursuivre le cheminement des quatre essais de la série pour cerner la "scientificité" des sciences dites "sociales" aujourd'hui car R. Steiner indique a plusieurs reprises quand à lui, que certains principes à la base de la vie sociale qu'il énonce ont le même caractère que par exemple le théorème de Pythagore. C'est déjà l'une des questions autour de la collection 8  "Der anthroposophische Sozialimpuls" (l'impulsion sociale anthroposophique) des archives du site de l'Institut, encore seulement disponible en allemand dans une version de 2003 qui sera améliorée prochainement et traduite ultérieurement.

lundi 23 décembre 2013

lundi 16 décembre 2013

Les écoles Waldorf sont elles les écoles d'une façon de voir le monde?

L'économie dans les recommandations du plan scolaire de Rudolf Steiner

Johannes Mosmann (12/2013)

L'oeuvre en sciences sociales de Rudolf Steiner est pleine de contradictions. À une étude plus approfondie de la triarticulation sociale , cette contradiction (seulement apparente) s’avère cependant rétrospectivement comme les portes pour la compréhension de la pensée steinerienne. Un exemple de ceci sont les tout d'abord paradoxales déclarations de Steiner à la question jusqu'à quel point l'école Waldorf devrait être une « école de façon de voir le monde » ou non, et en particulier jusqu'à quel point l'enseignement explicite d'une connaissance du rapport triarticulé de vie économique, de la vie du droit et de la vie de l'esprit, comme Steiner l'a à peu près développée dans « Les points clés de la question sociale », doivent être intégrés dedans. Ainsi devrait par exemple, selon Steiner, être justement enseigné le « contenu » de ce livre. D'autre part, il serait « évident que l'école Waldorf ne porte pas à peu près des idées de triarticulation dans l'école ». La résolution de la contradiction apparente qu'une idée devrait être en même temps enseigné et non enseigné repose cachée dans le caractère de cette idée particulière.

samedi 30 novembre 2013

Intérêt et vieillissement de l'argent

Alors que Steiner d'une part tient l’intérêt pour justifié, il s’investit d’autre part pour la création d'un argent vieillissant. Depuis lors la plupart des tri-articuleurs n’ont pas retenu cette tension. Soit ils rejettent - comme Silvio Gesell – les intérêts et donc préconisent à cause de cela un argent vieillissement -. Ou ils tiennent - comme Steiner – les intérêts pour justifiés, mais ne comprennent pas pourquoi il a encore besoin d'un argent vieillissant. Veut-on comprendre Steiner, ainsi donc on ne doit pas seulement se rappeler ce qu'il dit de l'argent dans le chapitre précédent, mais aussi comment là, argent et monnaie doivent œuvrer ensemble avec le capital, respectivement les moyens de production. Voit-on de cela que Steiner considère les moyens de production utilisables comme la base concrète de la monnaie, ainsi il semble être d'accord avec Silvio Gesell de son rejet de l'étalon-or. On peut...


Voir la suite dans les 11 extraits de la collection 4 sur 

LA VIE ECONOMIQUE ASSOCIATIVE

mercredi 27 novembre 2013

Le mouvement pour la triarticulation 1917 - 1922 et sa signification actuelle

Devant le récent séminaire public annuel (voir programme ci-dessous) du Mouvement pour l’agriculture biodynamique regroupant environ soixante dix personnes venues de toute la France et consacré à l’avenir de la biodynamie en France et où étaient présents plus de jeunes que d’habitude, lors des dernières interventions laissées à la salle, une personnalité connue (dans le milieu anthroposophique) prend la triarticulation sociale comme exemple d’une de ces recettes ne pouvant rien apporter à la vie sociale.
Bien que comprenant qu'on puisse souvent être confronté à de telles situations dans le domaine de réalisations s'inspirant de l'oeuvre de R. Steiner (et comme méthode agricole, justement, l'agriculture biodynamique y est aussi fortement exposée), il est quand même dommage et symptomatique d'une profonde méconnaissance de la triarticulation -que R. Steiner plaçait sur le même pied que son anthroposophie au point de lui dédier à part égale le sous titre de son hebdomadaire "Das Goetheanum" -, soit citée comme exemple négatif à l'issue d'une journée dont le point central fut une intervention de Marc Desaules fortement inspirée d'une partie du corpus conceptuel de cette dernière. Lui-même appelant d'ailleurs de ses vœux, comme (seul ?) avenir pour l'agriculture biodynamique, que se constitue un mouvement économique associatif au moins équivalent.
Il me semble difficile de pouvoir imaginer le faire sans qu'en même temps se développe une claire conscience de ce que Steiner appelait la triple articulation de l'organisme social ... et de sa réalité historique, jusqu'à aujourd'hui.
J'ai donc, espérant y contribuer modestement par ce site, revu la traduction de :

jeudi 14 novembre 2013

Le mystère de l'espace intermédiaire

Conférence de Johannes Mosman le 17 février 2013 lors du congrès de la section de la jeunesse au Goetheanum.


Par le travail et la consommation, chaque humain sur cette terre est lié à l'autre aujourd'hui de manière invisible. De la forme de ce qui se forme en cela entre les humains, dépend directement l'existence de l'individu. Actuellement, cependant, cet espace intermédiaire repose complètement en dehors de notre conscience, et se forme sans notre intervention volontaire. Qu'est-ce qui relie donc les individus à l'économie mondiale ? Et comment pouvons-nous nous y éveiller et donner à l'espace intermédiaire la direction de notre volonté à partir de l'intérieur vers dehors, plutôt que sans succès continuellement fixer un « cadre » du dehors? Vis-à-vis de l'idéologie régnante d'une « main invisible » qui pourrait être « réglée » par l'État, doit ici être montré un chemin pratique comment l’humain peut rendre visible l’« invisible », et peut façonner l'économie de sa source. 
Johannes Mosman - Le mystère de l'espace intermédiaire, pour la section des jeunes au Goetheanum.

mardi 12 novembre 2013

Argent et monnaie...dans la collection 4

Au lieu de tenir la politique monétaire pour une tâche d’État et la circulation du capital pour une question de marché, Steiner pose tout sur sa tête. Pour la monnaie, l'économie mondiale doit être elle-même responsable. Mais le capital doit être pris en charge par la vie de l’esprit, et par là devenir invendable. Si on regarde plus exactement les raisons de Steiner, alors deviendra vite évident que l’un ne va pas sans l'autre...

On trouvera la suite avec 22 nouveaux extraits de R. Steiner sur ce thème à la rubrique : 

Argent et monnaie

de la collection 4 : LA VIE ECONOMIQUE ASSOCIATIVE

lundi 11 novembre 2013

LES NERFS...tous sensitifs? ...ET LA SOCIÉTÉ.

Chers amis,
« Il n'y a pas de nerfs moteurs. Chaque processus de nerf est en vérité seulement capteur, aussi les moteurs putatifs. Que l'humain ne puisse pas bouger une partie du corps lorsque certains nerfs sont blessés, prouve exactement cela : de ce dont il n'a pas de perception, cela l'humain ne peut aussi le saisir. Cela ne prouve pas tout de suite que le donneur d'impulsion est à trouver dans le système nerveux. L'impulsion coïncide bien plus avec certains processus métaboliques dans le muscle. Le sujet ne siège pas dans le cerveau, mais saisit l'os pour ainsi dire de l'extérieur, directement et sans médiation. La relation entre l'esprit et la matière n'est pas causale, mais la substance est une manifestation de l'esprit ».
Ceci est à peu près l'idée de base que Rudolf Steiner oppose à

1917 - Année initiale de l'idée de triarticulation

L'année 1917

À la mémoire d’un événement spirituel et historique mondial par Hella Wiesenberger


dimanche 29 septembre 2013

Fiscalité, nouvelle version de la page thématique

Elle est bien le reflet de l'organisation que se donne une société. Elle est vraiment notre affaire à tous. Aujourd'hui, où les trois domaines d'un organisme social sain sont sans cesse confondus, c'est un outil objet d'âpres luttes politiques ou sociétales. Paradoxalement, elles devraient le devenir bien plus encore avant de ne plus l'être un jour. L'étude des contributions listées ici devraient permettre d'en prendre conscience .


dimanche 22 septembre 2013

1911


Il y a 100 ans, l'année de Rudolf Steiner

En cette fin de 3e trimestre, une année de plus en remontant dans le temps : 1911.
Rendez-vous en fin d'année pour 1914.

dimanche 15 septembre 2013

Rente foncière

Nouvelle page thématique consacrée à la rente foncière, 1ère version, mentionnant les passages déjà disponibles sur le site ainsi qu'une étude en cours.
Prochainement viendront l'ensemble des passages présents sur le sujet dans l'oeuvre complète de R. Steiner, un essai de Peter Blaser datant de 1980, ainsi que des liens vers l'usage usuel du terme et en particulier chez l'économiste anglais Ricardo.

samedi 7 septembre 2013

Revenu de base, "vrais prix" et "rente foncière"

 Les hasards du travail commun m’amènent à publier en même temps deux contributions autour du « revenu de base ».
Historiquement, celle de Paul Makay date de mars de cette année devant la rencontre annuelle de la section sociale au Goetheanum et ensuite devant le colloque public tenu dans sa suite.

Paul Makay, Le revenu de base - vu économiquement.


 Celle de Marc Desaules est datée comme ultérieure, mais semble situer son propos indépendamment.

Marc Desaules, De vrais prix au lieu d’un revenu de base inconditionnel


L’une offre une ouverture, cherchant à situer voire à intégrer la proposition „revenu de base“ dans l’univers de la pensée sur la vie sociale initié par R. Steiner. La seconde essaie de montrer en quoi, elle n’a pas grand-chose à voir sur le fond.
Dans le monde démocratique auquel aspirent tous ceux qui prennent comme Rudolf Steiner l’aspiration à l’égalité politique comme un fait important de l’évolution de l’humanité, les „anthroposophes“ sont une partie sans importance numérique. Tout change dans le domaine de l’aspiration à la connaissance.
Là, ceux qui veulent vraiment approfondir spirituellement les aspects fondamentaux de ce qui fait la vie en commun dans l’engagement citoyen et l’œuvre de R. Steiner sous le nom de « tri-articulation », ceux qui de plus veulent le faire en essayant de vraiment comprendre le point de vue de celui-ci, dans son ensemble, pour lui-même, sont encore moins nombreux. Les tentations utilitaires sont nombreuses, peut-être proportionnelles à la place occupée dans l’espace démocratique ou les institutions de la vie de l’esprit. Et cela empêche peut être effectivement, tel l’évoque Marc Desaules, cette compréhension d’ensemble, ou du moins, d’évoquer ouvertement ce qui suit.

Comment débattre vraiment si est gommé, comme s’il s’agissait d’un tabou, ce qui se cache derrière ce que, peut-être pudique, Marc Desaules ne fait qu’évoquer par sa surface : notre rapport collectif et individuel à l’administration des moyens de production.
R. Steiner lui, avait la simplicité, et peut être aussi le courage, de le dire et le répéter sous différentes formes : le fait de posséder, comme aujourd’hui, des parts représentant des droits monnayables sur les moyens de production et en tout cas, le fait d’en tirer une rente, n’est pas nécessaire à l’économie. Il s’agit même d’un processus parasitaire. 
(À titre de références, il suffira au lecteur de faire une recherche sur deux mots clefs : "coupon" et "parasite" dans le module limité aux extraits de l'oeuvre de R. Steiner)

Je me demande aussi si ce n’était pas pour lui la conséquence même de son « principe » de tri-articulation. Il insiste par exemple sur le fait qu’avec l’introduction de cette confusion entre la vie économique et l’activité vécue du droit entre humains majeurs, n’est alors plus de limite à un intérêt abstrait pour les choses qui sinon ont toujours leurs propres limites dans la réalité.


Et on peut se demander dès lors quelle est la véritable portée du propos des deux auteurs.

dimanche 1 septembre 2013

Fondements et méthode 2/4


Steiner et Goethe, hommes de science - Antoine Dodrimont

et

traduction améliorée de 

Du néolibéralisme, du Goethéanisme et de l'anthroposophie, de l'Allemagne, de la France...

dimanche 25 août 2013

Société civile et libre vie de l’esprit

Parmi les trois domaines de l’organisme social triarticulé, ce que devrait être celui de la vie de l’esprit reste aujourd’hui particulièrement difficile à se représenter selon les intentions globales de Rudolf Steiner.

En France, le livre (et la venue de Nicanor Perlas), parce qu’ils ont suscité un écho bien au-delà, (voire même davantage au-delà) du milieu anthroposophique, vaut maintenant comme connaissance de la « triarticulation » pour beaucoup.
Qui fera cependant l’effort d’aller aux sources de celle de Rudolf Steiner ne manquera pas de se poser de nombreuses questions.


Bien plus encore que voici plus de dix ans déjà les trois auteurs suivants :
-12/1999 -Andreas Bracher
-12/1999 - Thomas Meyer 
6/2001 - Thomas Brunner 

samedi 24 août 2013

Rechercher sur le site

A compter d'aujourd'hui il sera possible de faire des recherches "google" spécifiques au contenu du site élargi.
Ainsi que des recherches limitées aux extraits de l'oeuvre de R. Steiner qui y sont présents.


L'accès direct à ces pages se fera pour l'instant par le lien  Historique

Traduction améliorée

À qui appartient la terre? La lutte pour un droit du sol moderne -Christoph Strawe - 2009

avec version PDF à imprimer ou annoter.

dimanche 4 août 2013

LE CAPITALISTE ET SA DETTE

"(...) Le premier capitaliste ne fut ni un gredin ni un vertueux. Il fut simplement intelligent. J’ai rencontré le premier capitaliste chez un nouvel économiste national à tort peu apprécié à sa juste valeur (...)" écrit  Karl Ballmer en 1953

60 ans après, le propos de "Le capitaliste et sa dette" est il encore accessible dans un monde qui depuis marche toujours en sens inverse?

Atelier de traduction

Echanges autour de Maria THUN et de son oeuvre


vendredi 26 juillet 2013

Collection 4 : LA VIE ECONOMIQUE ASSOCIATIVE

Mise en ligne de l'introduction de Sylvain Coiplet aux citations de Rudolf Steiner formant la collection 4 :


La traduction des citations suivra par lots dans les mois qui viennent. Impossible de dire pour l'instant par laquelle je commencerai.

lundi 22 juillet 2013

Collection 3 : la vie spirituelle libre

Mise en ligne de l'introduction de Sylvain Coiplet aux citations de Rudolf Steiner formant la collection 3 :


La traduction des citations suivra par lots dans les mois qui viennent.

samedi 20 juillet 2013

Pulsions sociales et antisociales

Il arrive parfois qu'un francophone, de passage à Berlin, ait l'occasion de participer à unes des activités de l'institut. Et d'en éprouver une certaine reconnaissance. A la fois pécuniaire mais aussi en traduisant pour ses compatriotes.
Qu'il en soit remercié.
D'autant plus que la conférence va au cœur de la question.

dimanche 14 juillet 2013

La vie juridique démocratique, une collection enfin complète

A l'exception de 

 Staat als Grundlage der Struktur der sozialen Verhältnisse (en attente de version française) et en attente de nouvelles évolutions cette 5ème collection est désormais complète.
Nous n'avons malheureusement pas notés les derniers manques comblés.

A la rubrique: impôt et contrainte comme moyens de l’État a été ajouté un lien à 

Introduction spécifique à cette rubtique par Ulrich Piel

Aux citations "Non encore ordonnées sous un thème précis" ont été ajouté:

 La loi sociale principale - Travail et revenu sont des choses tout à fait séparées.
puis
Séparation de travail et revenu non un paradis mais une aspiration d'époque.
 Si l'argent à toujours à faire avec prestation, il n'y a plus de travail forcé.
 Mesure du travail fixée démocratiquement s'exerce sur les prix.
 Motivation au travail de la vie de l'esprit et de la vie juridique plutôt que de la vie économique.
 Le travail se laisse décider par des décisions à la majorité.
 Véritable droit du travail par temps de travail fixé démocratiquement.
 Salaire est une non vérité sociale.
 Le problème est un droit du travail manquant et le mésusage des facultés spirituelles.
 Le travail n'a pas le droit d'être une marchandise, car il n'a pas le droit d'être utilisé sans reste.
 Capitalistes regardent seulement au temps de travail, démocratie aussi sur paix du travail.
 Démocratie fixe temps de travail et valeur du travail.
 Le temps de travail d'une branche n'a pas le droit de reposer sur l'arbitraire d'un seul.
Seules idée et amour peuvent remplacer salaire comme motivation.
La triarticulation écarte de revenu sans travail.
Capital n'appartient à personne.
Temps de travail et travail spirituel.
La Grèce échoue à la sous estimation du travail.
État abstrait fait toujours plus de lois.

Bonnes lectures !

jeudi 11 juillet 2013

Comment dépolluer l'économie ?

Conférence de Michel Laloux

De même que la nature est polluée par une industrie et des modes de consommation qui ne la respectent pas, de même l'économie est polluée par la financiarisation et la spéculation qui lui sont étrangères par nature.
Ces deux types de pollutions ont des causes communes.
Pour y remédier nous devons développer des outils concrets et une mobilisation citoyenne ciblée.
Dans cette vidéo, Michel Laloux nous fait découvrir une économie à Valeurs Ajoutées Humaines fondement d'une écologie de la nature et de la société.

Thèmes abordés:

  • Simultanéité des pollutions de la nature et de l'économie
  • Les nuisances engendrées par la marchandisation de la monnaie et l'intérêt
  • De la monnaie-marchandise à la monnaie-comptabilité
  • Un service public non-étatique de la monnaie, géré par la société civile
  • Une triple circulation monétaire: Monnaie de Consommation, Monnaie de Financement et Monnaie de Contribution
  • Une véritable séparation entre Banques de Monnaie de Consommation et Instituts de Financement
  • Économie solidaire
  • Éthique et économie
  • La démocratie directe, base de toute évolution économique et sociétale
Pour voir la vidéo, suivre le lien:


La conférence a eu lieu à la Maison des Associations - Genève, le 24.05.2013. 
Elle dure 1h50

dimanche 23 juin 2013

La fiscalité chez Rudolf Steiner


Les déclarations de Rudolf Steiner sont souvent réduites à une préférence pour l'impôt sur les dépenses par rapport à l'impôt sur le revenu. Mais même si la plupart des objections à l'impôt sur la consommation sont plutôt naïves, on n’a pas le droit d’oublier d'autre part, que Rudolf Steiner traite de la question des impôts comme jamais dissociée de la question de la transformation de l'économie. Et maint de ce qui sonne tout d’abord comme un impôt, se révèle à un examen plus approfondi être compensations entre les entreprises, donc comme de simples instruments d'une vie économique auto administrée, ou comme Rudolf Steiner l’appelle lui-même, associative. Ceci s'applique aussi et surtout à l’ainsi nommé impôt sur les dépenses, qui n'a donc rien à voir avec la Taxe sur la Valeur Ajoutée d'aujourd'hui.
Sylvain Coiplet 

par Ulrich Piel 

samedi 18 mai 2013

Entretien d'un paysan avec R. Steiner

Assez rare pour être signalée, cette compilation d'extraits de l'oeuvre de Rudolf Steiner alliant notamment des passages du Cours aux agriculteurs et du cours d'Economie sociale peut nous ouvrir à la plénitude de l'être paysan dans le sens de l'anthroposophie.
C'est à dire à la fois actif dans la nature, mais aussi cherchant toujours plus de conscience dans le travail, c'est à dire dans l'organisme social.


Voir aussi : Vers une association économique, Paysans des BaronniesBernard Prieur, Présentation et vidéos

lundi 13 mai 2013

Nouvelles publications sur www.tri-articulation.info

- une tentative conceptuelle : Fonctionnement salutaire de la monnaie et des organes de financement,
Michel Laloux, Vidéo + Podcast radio

- une tentative "pratique" : Vers une association économique, Paysans des Baronnies,
Bernard Prieur,
 Présentation et vidéos

dimanche 12 mai 2013

La vie juridique démocratique, un chantier ?

Arrivant dans sa collection 5 : LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE, au chapitre du "Rapport de la vie juridique aux autres membres" Sylvain Coiplet commence en fait ce à quoi il consacrera sa sixième collection encore non publiée : "Coopération des différents membres".
Entre-temps, il prépare l'enrichissement de la cinquième d'extraits concernant d'abord des aspects de la vie politique puis surtout la question du travail. Cela probablement en rapport à l'émergence dans la société durant cette période du projet "revenu de base inconditionnel".
Travaillant à partir de sa base de donnée, c'est finalement d'abord sans le savoir que je traduisais donc des extraits de la cinquième collection encore non publiés sur le site allemand  à la place de ceux qu'il a déjà déplacés vers sa future sixième collection.
Ainsi les lecteurs francophones devront-ils patienter un peu pour terminer la cinquième telle qu'elle est sur le site en allemand mais bénéficierons de nombreux extrait non classés n'y figurant pas encore.


Non encore ordonné sous un thème précis

 Conservatisme de la démocratie française.
 Anarchisme de la démocratie française
 Démocratie comme symptôme de la maturité nécessaire.
 Refus de la démocratie comme cause partielle de la guerre.
 Démocratie habsbourgeoise comme mensonge de l'histoire mondiale.
 Image de soi des démocrates anglais.
 De la théocratie à l'Etat: absolutisme de la personnalité.
 La démocratie allemande aussi internationalement discréditée.
 Démocratisation du militarisme par la bourgeoisie.
 La démocratie vient au social par des groupes.
 Individualisme et nivellement démocratique à partir de l'âme de conscience.
 Allemagne comme démocratie sans démocrates.
 Goethe mécompris par démocrates décalés.
Travail d'abord valable pour le tout par sagesse et ardeur.
Droit à non temps de travail rend possible réceptivité pour la vie de l'esprit.
Droit au travail chez Robespierre et Bismark.
Obligation de travail militariste plutôt qu'amour des semblables.
Travail par obligation ou travail par enthousiasme.
Volonté au travail et goût au travail par vie spirituelle libre plutôt qu'obligation au travail.
 Obligation au travail conduit dans la durée à l'augmentation des suicides.
 A la dictature du prolétariat appartient l'obligation au travail.
Autonomisation du droit fait du travail un problème.
Travail demandé plutôt qu'obligation au travail ou droit au travail.
Droit au travail chez Robespierre et Bismark et quand même autrement.
Obligation au heures supplémentaires à surmonter par l'invendabilité des moyens de production.
Altruisme du capital par invendabilité des moyens de production.
Sensation libre pour obligation au travail plutôt que travail comme marchandise ou caserne.
Cellule économique originelle empêchée par mise en marché de travail, sol et capital.
Tout travail spirituel devient marchandise, si seul est libéré le travail physique.
Travail sorti du marché par contrat libre sur fixation de la participation au prix de marchandise.
Valorisation et seulement sortie du marché du travail d'abord par autonomisation du droit.
Sorte, mesure et temps du travail sera établi démocratiquement.
Plein bénéfice du travail par maintien du capitalisme signifie spirale salaire-prix.
Rapport de salariat comme travail forcé.
Véritable abolition du capitalisme et travail forcé par triarticulation.
Motivation pour le travail du respect de la dignité humaine plutôt que travail forcé.
Droit du travail pour travail spirituel et physique plutôt que masquage de l'âme et de la volonté.
Conduite de la valorisation mutuelle des marchandises plutôt que travail obligatoire centralisé d'Etat.
Pas d'obligation au travail en dehors de la nécessité à travailler pour ne pas mourir de faim.
 Réduction au travail nécessaire plutôt qu'obligation au travail crée du temps libre pour l'art.
 Le seul minimum d'existence possible est fécondité du sol par nombre d'habitants.
 La compétence de Carnegie n'est pas héritée, donc les moyens de production non plus.
 Revenu non par travail personnel, mais par travail commun de tous.
 La triarticulation écarte de revenu sans travail.
Un État peut défaire les conditions salariale par action isolé, là les conditions internes.
Revenu sans travail seulement productif par travail spirituel réel.
Fin de la spirale salaire-prix par articulation de la vie juridique et la vie économique.
Séparation de travail et revenu signifie aussi abolition de l'héritage et de l'intérêt sur intérêt.
La rémunération des fonctionnaires fourni un modèle pour séparation de travail et revenu. 
La loi sociale principale - Travail et revenu sont des choses tout à fait séparées.
Sauver la continuité de l'économie par compromis sur la question du salaire.
Le salaire socialiste tardif selon les besoins échoue en superstition en la vie économique.
Créer des moyens pour l'anoblissement de l'opinion en direction de la loi sociale principale.